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Comportement irresponsable ?


COMPORTEMENT IRRESPONSABLE ?

Dans son édito de janvier 2020 du bulletin municipal, Monsieur le Maire accompagne ses vœux de « Bonne année » de cette remarque : « Le comportement irresponsable de certains, l’absence de vision à long terme pour d’autres, le dénigrement systématique ou encore les « contraintes sociologiques » mises en avant (sous entendu : pas de logements sociaux), ont conduit à faire croire que … », etc.


Le ton acerbe de cette affirmation interroge. A notre connaissance, aucune des associations environnementales ne conteste la loi et l’obligation qu’elle nous fait en matière de logements sociaux. Idem, nous semble-t-il, pour les listes d’opposition qui se sont constituées pour les prochaines municipales. Alors de qui parle le Maire ?


QUELLE MIXITÉ SOCIALE ?

Cela nous donne l’opportunité de rappeler à Monsieur le Maire notre position :

La mixité sociale à Jouars-Pontchartrain ne peut pas se concevoir avec des Opérations d’Aménagement et de Programmation (OAP) de 300 logements, comme imaginés à la Bonde ou Les Fontaines ! Ces programmes ont été heureusement retoqués par l’enquêteur public, mais trahissent bien l’ambition de notre municipalité.


Par contre le périmètre de cette mixité pourrait-être la rue, un pâté de maisons, et le besoin de logements sociaux pourrait se concevoir au travers d’unités de petite taille s’inscrivant dans le « recyclage » de propriétés déjà incluses dans le tissu urbain (en les agrandissant ou en les rehaussant), ou sur les petites parcelles aujourd’hui disponibles suite aux nombreuses divisions de terrains rendues possibles (plus de surface minimum).


UNE CARENCE ÉVITABLE (avec exemples)

Quelques exemples parmi d’autres : Rue des Roussières (Zone Ug 5O% constructible) un terrain de 231m2 (photo de droite) sera occupé par un pavillon privé. Sur cet espace, une unité d’au moins quatre logements sociaux avec 115 m2 au sol, un étage et un jardin commun de 115 m2 aurait pu voir le jour, sans bouleverser les équilibres existants. A quelques dizaines de mètres seulement, sur un terrain étroit de 500 m2, 3 maisons individuelles de 90m2 chacune ont été érigées (photo de gauche) ; combien de logements sociaux possibles sur 270 m2 sans bouleverser aucunement le quartier et ses habitants ? Rue de la Vallée Crespin, deux parcelles (N°4741 et 4742 du cadastre) d’environ 400 m2 ont été vendues. Pourquoi est-ce rentable d’y avoir mis 2 maisons individuelles, et pas intéressant d’y prévoir 3 ou 4 logements sociaux par terrain ?


Ces exemples se situent dans un petit périmètre autour de l’ACSERB. Mais partout dans Pontchartrain des opportunités semblables se sont présentées. Pourquoi ces terrains n’ont-ils pas été préemptés par la municipalité ? Pourquoi entre 2014 et 2017, aucuns programmes de logements sociaux conformes à la dimension rurale de notre village n’ont-ils été prévus. La réponse tient sans doute à la préparation des 7 Opérations d’Aménagement et de Programmation avec leurs 1035 logements prévus. Mais il est vrai que notre maire affirmait alors : il faut « Passer la barre des 10 000 habitants pour avoir plus de poids ». CQFD.


Réaffirmons-le : L’Humain doit rester au centre de nos préoccupations et il nous faudra construire des logements sociaux. MAIS SANS SACRIFIER NOTRE ENVIRONNEMENT.


Alors oui, Il est insupportable d’entendre dire qu’en dessous d’un certain nombre de logements les promoteurs ne seraient pas intéressés ! C’est faux : Pour des particuliers les promoteurs le sont bien ! Et les insinuations du Maire écrivant : les « contraintes sociologiques » mises en avant [par certains] (sous entendu : pas de logements sociaux) » ne nous concerne pas.

En revanche, nous le répèterons très tranquillement jusqu’à être entendus : Il faut arrêter l’artificialisation des sols, et l’avenir de nos enfants ne peut pas dépendre de l’appétit des promoteurs.


L'ACSERB

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