La dépression Kirk a traversé la France et a largement arrosé l’Eure-et-Loir, la Seine et Marne et le Sud-Yvelines.
A Pontchartrain, les rus d’Elancourt et de Maurepas sont effectivement sortis de leur lit et les habitants de Chennevières n’ont pas été épargnés, notamment chemin des Ajoux, rue de l’Echiquier, chemin de la Tuilerie et chemin des Vannes La commune va déposer un dossier auprès de la sous-préfecture des Yvelines pour une reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle à Jouars-Pontchartrain. Ce sera la troisième demande de reconnaissance de catastrophe naturelle en quelques années.
Photo ci-contre extraite du Facebook d' AC Chennevières.
La vidéo ci-dessus a été prises il y a moins de 48 heures, à quelques kilomètres de Jouars-Pontchartrain (Cernay-la-ville) chez des amis proches. Ici, ce n’est pas un ru qui a débordé, mais la responsabilité en revient a un terrain plat et une trop forte artificialisation des sols : l’eau n’a pas pu s’évacuer.
Presque partout en France, depuis plusieurs semaines, les pluies incessantes ont gorgé d’eau les sols et les ont saturés.
Des réseaux devenus inadaptés aux nouvelles conditions climatiques
Nos réseaux d’évacuation d’eaux pluviales sont vieillissants et connaissent de vraies difficultés : Ils sont de plus en plus sollicités et dépassés face à l'intensification des événements météorologiques extrêmes, pour de nombreuses raisons :
Une urbanisation croissante : L'imperméabilisation des sols due à la construction réduit la capacité d'absorption naturelle des sols, augmentant ainsi le volume d'eau à évacuer.
Un vieillissement des infrastructures : Les réseaux d'évacuation, souvent anciens, ne sont pas toujours dimensionnés pour faire face aux nouvelles réalités climatiques.
Des sous-investissements historiques : Pendant longtemps, les réseaux d'évacuation des eaux pluviales ont été sous-dimensionnés et sous-investis. Les événements météorologiques extrêmes ont mis en évidence les limites de ces infrastructures.
Le coût des dépenses de maintenance : Face à la dégradation des réseaux et à la multiplication des événements climatiques extrêmes, les collectivités sont contraintes d'augmenter leurs investissements pour assurer la maintenance et la réparation de leurs réseaux.
Une priorisation des interventions : Les collectivités doivent faire des choix difficiles en matière d'investissement, en privilégiant souvent les interventions les plus urgentes (réparations de fuites, débouchage de canalisations) au détriment d'un entretien préventif plus systématique.
Construisons un avenir plus résilient
Ces événements nous rappellent que le changement climatique n'est plus une menace lointaine, mais une réalité qui frappe à nos portes.
Ça n'arrive pas (plus) qu'aux autres, le danger n'est plus réservé aux contrées lointaines, il est bien présent ici, chez nous. Nous devons tous agir pour faire face à ces défis. Ensemble, faisons entendre notre voix et demandons des actions concrètes pour mieux protéger notre environnement et nos communautés.
En soutenant l’ACSERB et les différentes associations Chartripontaines, vous contribuez à mettre en place des solutions pour prévenir et limiter les impacts du changement climatique.
Ensemble, et fort de votre soutien, construisons un avenir plus résilient."
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