REJET DU RECOURS GRACIEUX COLLECTIF
du permis de construire du projet Anjuere (villa des artistes).
Un collectif de riverains et l’ACSERB avaient tenté un recours gracieux contre le nouveaux projet de 22 logements rue Saint Louis, situé juste en face du programme du Clos Saint Louis (43 logements).
Nous avions publié ce recours le 24 août (lire le recours).
Nous publions ce jour la réponse négative de la municipalité et les arguments avancés (lire la décision de rejet). Un recours devant le tribunal administratif de Versailles est donc envisagé.
Vous trouverez aussi un document réalisé par un riverain, adhérant de l’ACSERB où sont clairement exposés les difficultés et les risques que rencontreront automobilistes et piétons quant à leur sécurité sur le carrefour des rues Saint LOUIS et de la porte d’Andin.
Nous l’avons répété à plusieurs reprises : « L’Humain doit rester au centre de nos préoccupations et il nous faudra construire des logements sociaux »… mais sans sacrifier environnement et sécurité.
La décision de créer l’ACSERB s’est prise en janvier 2019 pour s’opposer au projet d’urbanisme de l’ancienne municipalité dont 7 OAP prévoyaient la construction de 1035 nouveaux logements sur notre commune. Or à cette date le programme des 43 logements (dont 19 ne sont pas des logements sociaux !) du Clos St Louis était déjà acté… Et c’est bien cette « verrue » surdimensionnée qui rend aujourd’hui le projet Anjuere dévastateur en l’état : 22 futurs logements s’ajoutant aux 43 en construction, les rues étroites d’un centre bourg déjà saturé, une sécurité piéton menacée, une pollution inévitable, c’est trop !
Seules de petites unités de logements sociaux peuvent respecter le cadre rural de Pontchartrain et ne pas sacrifier les Chartripontains installés de longue date et heureux du cadre de vie qui était le leur. Et au risque de nous répéter encore une fois, nous devons, à Jouars-Pontchartrain, concevoir la mixité sociale, non à l’intérieur de grands ensembles immobiliers, mais à travers de petits projets s’inscrivant dans le « recyclage » de propriétés déjà incluses dans le tissu urbain, en les agrandissant et en les réaménageant. Elles nous paraissent aussi plus aptes à satisfaire les nouveaux arrivants que n’importe quelle barre d’immeuble.
En outre de nombreuses petites parcelles de 200 à 400 m2 sont régulièrement disponibles dans le cadre des très/trop nombreuses divisions de terrains que l’on constate aujourd’hui. Et au lieu de nouvelles maisons individuelles, nous pourrions y voir de petites structures de quelques logements sociaux. Le cadre de vie des riverains serait mieux respecté et les nouveaux arrivants plus facilement intégrés. Les promoteurs seraient moins intéressés ? Oui, mais comme disaient les anciens : peu nous en chaut!
Pour rappel : la très forte émission de CO2 née de la production de ciment. À elles seules, les cimenteries produisent 5% du CO2 mondial, sans compter l'extraction des matières premières et leur transport. Quant au béton, il représente 8% des émissions de CO2 mondiales (source wikipédia).
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