 Émérance Bétis, enfant de Jouars-Pontchartrain, arpente inlassablement nos petites rues étroites, nos chemins oubliés et les détours de ce village qu'elle chérit depuis toujours. Lorsqu’elle ne se trouve pas dans d’autres contrées, elle furète chaque recoin, chaque pierre, chaque ombre, et c'est avec un regard tantôt amoureux, tantôt amusé ou parfois empreint de mélancolie qu'elle nous dévoile, à travers son blog*, l'histoire riche et pittoresque de notre village. Tous les mois, nous la retrouverons, ici, sur le site de l'ACSERB, et nous la suivrons sur ses brisées, où elle nous invitera à la suivre et à revisiter, le passé, à inventer l'avenir, et à contempler les nombreuses photographies qui magnifient chaque instant de ses déambulations chartripontaines. |
Flore, c’est le prénom que je viens d’attribuer à notre Cabripontaine chanteuse : « Je te tiens par la barbichette, le premier qui rira… aura une tapette ! »
Sur la barbichette de Flore
Lors de notre premier rendez-vous, nous étions sur sa pampille. Pour rejoindre sa barbichette, nous empruntons un sentier entre habitations d’Ergal et lisière du bois de Maurepas.
Sentier non répertorié sur la carte mais qui permet de suivre au plus près le contour de la tête de notre Cabripontaine : prendre à gauche à l’entrée du chemin de Saint-Sauveur et suivre tout droit le sentier qui devient chemin d’Ergal aux Coudrays et qui monte, légèrement sur la droite, dans la forêt.
Un tronc d’arbre laissé là en guise de banc ? * Champignons en symbiose avec une souche d’arbre *
Nous nous enfonçons ici dans la douce toison de la barbichette de Flore au sein des fougères. Nous continuons à nous y pelotonner en empruntant à gauche le chemin de la Butte des Vignes aux Coudrays avant de redescendre dans la vallée.
1 En sous-bois * 2 Toison de fougères * 3 Une mare avant de rejoindre le chemin de la Butte aux Vignes *
La sortie de forêt s’ouvre sur une clairière (vers le museau, ou mufle, de Flore). Nous arrivons sur un chemin transversal, le chemin de Paris, qui n’est autre que le tracé de l’ancienne voie gallo-romaine qui reliait Lutèce à Diodurum (cité souterraine dans le parc du château de Pontchartrain et dans la plaine).
Il est à noter qu’à cet endroit, la barbichette de Flore est reliée à son mufle par une langue boisée ; nous sommes ici sur un précieux couloir écologique emprunté par les animaux entre forêts de Maurepas et de Sainte Apolline.
Clairière des Coudrays * Vue sur le hameau de Launay (Elancourt) *
Mais si nous voulions nous rendre précisément aux confins du mufle de notre Cabripontaine, il faudrait marcher à travers champ, traverser la RD 23 et suivre une allée privée qui mène à l’ancien moulin de Frécambeau, situé sur la ligne de partage entre Jouars-Ponchartrain et Elancourt.
En espérant que vous ne m’en voudrez pas trop, nous stoppons donc là notre deuxième rendez-vous.
Prochain rendez-vous : sur la pommette de Flore. Episode précédent N°1 : Anatomie d’une Cabripontaine : La pampille
A découvrir ou à redécouvrir sur le blog d’Emérance :
- Haha, Place ronde * Photos d'octobre 2024
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